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Enfance

Du plus loin que je me souvienne, le sport a toujours fait partie de ma vie.

Repère géographique de la ville de Louviers

J’ai grandi dans une petite ville du nom de Pont de l’Arche, qui se situe entre Louviers et Rouen, en France avec mes deux parents et mon grand frère, Arthur. C’est entre ces trois villes que j’ai passées la plus grande partie de mon enfance. 
Pont de l’Arche était ma maison, mes premiers copains, mon école et le lieu de pratique de mon premier amour sportif : la gymnastique. 
Louviers représente mon premier club de patinage, l’ISCL (Ice Skating Club Louviers) et dont j’ai porté fièrement les couleurs pendant 9 ans. Encore aujourd’hui, cette partie de ma vie de patineuse continue de grandir avec moi.  
Rouen est la ville où je suis née et où j’accompagnais mon frère, réaliser ses rêves d’escrimeur dès mes 2 ans. Mais c’est aussi là où certaines de mes ambitions ont été concrétisées.

Déjà toute petite, je voulais marcher dans les pas de mon grand frère. 

Je pense d’ailleurs que c’est mon frère qui m’a inspiré pendant longtemps, il a su gravir les échelons de son sport petit à petit, peut-être pas autant que ses espérances, mais suffisamment pour finir Champion de France par Équipe avec ses copains de toujours.

L’amitié qu’ils ont pu tisser à travers le sport resteront des liens indéfectibles et cela même s’ils restent 20 ans sans se voir. Ce souvenir restera plus fort que tout et bien que j’aie déjà eu la chance de le vivre plusieurs fois, j’espère qu’un jour se sera en atteignant mon but ultime :

Gagner une médaille aux Championnats du Monde. 

En attendant cette réussite, rien ne me prédestinée au patinage, bien au contraire. Ma mère ne voulait pas que je pratique le même sport que mon frère et cela m’arrangeait bien.
J’avais d’ailleurs fait une sortie scolaire à la patinoire de Louviers, mais je n’avais pas aimé ce sport, j’avais froid, je tombais et du coup j’étais mouillée. Ce n’était vraiment pas une réussite. Alors, quand ma mère m’a demandé si je voulais en faire, ma réponse a été catégorique : « Non, je ne veux pas faire de patinage, je veux faire de la gym! »

J’ai donc commencé  la gymnastique. Comme mon frère avant avec l’escrime, ce sont les Jeux Olympiques qui m’ont donné cette envie de pratiquer. Ce fut donc mon sport de mes 5 ans à mes 11 ans. En parallèle, j’ai aussi essayé l’équitation, la danse, le piano, le dessin et certainement bien d’autres sports et activités encore. 
Jusqu’au jour où mon amie d’enfance, Mélanie, me dit qu’elle allait reprendre le patinage et que si je voulais, je pourrais faire un essai gratuit. Bien que j’avais eu du mal à lâcher la barrière et que je suis tombée 13 fois, cette séance m’a finalement plu et le patinage est venu rejoindre mes autres sport à mon emploi du temps. Plutôt ironique, il m’a fallu quelques années pour apprécier!

J’avais la chance d’avoir une mère investie pour ses enfants et qui acceptaient de nous conduire, mon frère et moi, un peu partout pour pratiquer nos activités. En y repensant, elle devait très certainement redouter les mercredis. Par exemple, à une époque, elle commençait par me conduire à la danse sur Rouen, enchaînait avec le patinage à Louviers, et on rentrait manger à la maison à Pont de l’Arche. Après ça, elle me conduisait à la gym, partait sur Rouen conduire mon frère à l’escrime, revenait me chercher à Pont de l’Arche, avant qu’on aille récupérer mon frère. Et enfin, on rentrait à la maison!
Je ne pourrai jamais être assez reconnaissante pour tout ce qu’elle a fait pour nous, de nous aider à réaliser nos rêves et du support permanent que l’on a eu et que l’on a encore.
Sans oublier mon père, qui pendant un temps était mon soutien à chacune de mes compétitions de gym mais aussi à quelques-unes de patinage. Malgré quelques différends entre nous, il a aussi été d’une certaine manière une source de motivation pour atteindre le haut-niveau de mon sport.


Mais comment suis-je passée d’une multitude de sport à un seul? 

Au fur et à mesure que le temps passait, je prenais plus de plaisir à pratiquer la gym et le patinage, si bien que j’ai arrêté mes autres activités par manque d’intérêt pour eux. 
C’est durant ma dernière année de gym que j’ai connu ma première grosse frayeur et ce fut d’ailleurs la raison principale de mon arrêt. J’ai commencé à avoir peur de faire une sortie à la poutre et au lieu d’arrêter, je me suis encouragée mentalement de réessayer. Malheureusement pour moi, je me suis braquée encore plus et je me suis cognée les deux genoux dans le nez. Mon entraineur, n’ayant rien vu de l’événement, a cru à une hémorragie interne et m’a forcé à rester allongé alors que je me sentais bien. Je suis partie avec les pompiers. Heureusement, je n’avais rien.
Dans tout ça, ce n’est pas mon voyage avec les pompiers qui m’a fait peur, mais plutôt de devoir refaire ce mouvement en sortie de poutre, pourtant très simple. C’est ce qui a fait que j’allais aux entraînements en pleurant.
Ma mère a alors passé un accord avec moi, je pouvais arrêter, mais je devais d’abord terminer mon année et honorer mes engagements.

Ce qui m’a aussi poussé vers le patinage, c’est l’arrivée d’un nouvel entraineur au club, Valérie Arsa-Ballester. Elle a recréé des équipes de patinage synchronisé et je voyais toutes mes copines patiner ensemble, mais je ne pouvais pas y participer étant déjà engagée avec la gym.


À la fin de l’année et finalement avec une légère hésitation au dernier moment, j’ai arrêté la gym et je me suis consacrée entièrement au patinage.

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